Que trouverait-on si l’on tendait l’oreille et que l’on écoutait dans le sol sous nos pieds ?
Ce travail de recherche, mené entre avril et novembre 2019, prend la forme d’une observation éco-acoustique des sols afin d’examiner l’impact des différentes perturbations anthropiques : intrants chimiques, déchets industriels, métaux lourds, nuisances sonores, etc. sur la biodiversité de la région des Hauts-de-France. Pensé comme une collaboration art et science, il s’appuie sur des relevés des laboratoires partenaires et s’inspire d’un protocole de recherche scientifique sans toutefois rechercher la démonstration. Il propose plutôt des ponts entre ces discipline afin de susciter des curiosités réciproques.
Les résultats de ces échanges interdisciplinaires ont donné lieu à Le chant des vers, une installation plastique et sonore qui ambitionne à la fois de poursuivre un travail de sensibilisation sur l’urgence climatique et de vulgariser, auprès du public, la recherche scientifique par le biais de la forme artistique et de l’approche sensible.
Les grandes dates du projet
Ce projet pensé et construit d’avril a novembre 2019 est réalisé dans le cadre de la résidence AIRLab, organisée et produite par la ComUE LNF En collaboration avec - Maxime Pauwels, enseignant-chercheur de l’Unité Mixte de Recherche Evolution, Ecologie et Paléontologie - Céline Pernin, enseignante-chercheuse au Laboratoire de Génie Civil et géoEnvironnement - Corentin Spriet de la Plateforme de microscopie photonique TISBio, Université de Lille/CNRS Avec le soutien financier de - la Région Hauts-de-France - Valenciennes Métropole - La Métropole Européenne de Lille - L'Université de Lille - L'Université Polytechnique Hauts-de-France En partenariat avec - le Fresnoy – Studio national des arts contemporains - le réseau 50°nord